4 mois de prison avec sursis pour 4 syndicalistes sécuritaires
Après avoir été acquittés dans l’affaire des syndicalistes des forces de sécurité intérieure, ayant investi la place de la Kasbah, la cour d’appel a condamné les 4 syndicalistes sécuritaires à 4 mois avec sursis:
- Deux mois de prison avec sursis pour transgression des dispositions de l'Etat d'urgence.
- Deux mois de prison avec sursis pour entrave àla liberté du travail.
La cour d’appel a rendu son verdict aujourd’hui, 5 avril 2048 contre les 4 syndicalistes des forces de sécurité intérieure suite à une plainte déposée par la présidence du gouvernement pour avoir forcé les barrages et investi de force l’enceinte de ses locaux tout en scandant des slogans politiques, en menaçant de désobéissance et en prononçant des mots contraires à l'éthique.
Ainsi que des propos qui touchent le prestige de l'Etat et de ses institutions, qui bloquent le déroulement normal de ses travaux et incitent à la perturbation de l’ordre public et des dispositions de l'état d'urgence.
Jeudi 25 février 2016, une manifestation du syndicat national des forces de sécurité intérieure revendiquaient des augmentations salariales à la Kasbah, la manifestation avait rassemblé près de 1000 personnes.
Les protestataires avaient forcé l’enceinte protégée du siège de la présidence du gouvernement. Ils ont scandé des slogans de « dégages » contre le chef du gouvernement et ont traité Habib Essid de peureux, « le policier ne peut être humilié ! ».
La présidence du gouvernement a rétorqué et a déposé, vendredi 26 février 2016, une plainte auprès du procureur de la République auprès du Tribunal de première instance de Tunis 1 pour la poursuite judiciaire contre les dirigeants du Syndicat national des forces de sécurité intérieure.